Mon sommeil est précieux

Le sommeil : C’est si naturel de bien dormir … et pourtant, parfois si compliqué…

Pourquoi avons-nous besoin de dormir ?

Nous passons ⅓ de notre vie à dormir, soit environ 25 à 30 ans. Les études faites sur le sommeil, grâce aux électro-encéphalogrammes (EEG), confirment qu’il a des fonctions essentielles. Le sommeil est loin d’être inutile, il joue à la fois un rôle régulateur et réparateur. Certaines fonctions de notre organisme diminuent quand nous dormons (la respiration, la température de notre corps, le pouls, la tension artérielle, le tonus musculaire), ce qui permet à d’autres fonctions de s’installer favorablement.

Bien dormir joue un rôle, notamment pour :

• la croissance
• favoriser la sécrétion hormonale
• la maturation cérébrale
• la reconstruction cellulaire
• améliorer l’humeur
• valoriser une vigilance optimale pendant la journée
• consolide l’apprentissage et la mémorisation
• favoriser un bon équilibre mental et physique

Comment se décompose une nuit de sommeil ?

Le sommeil est constitué de cycles d’environ 90 minutes qui se renouvellent en moyenne 3 à 6 fois par nuit. Les cycles sont composés de stades :

Le sommeil lent léger : baisse de l’activité musculaire, les fonctions vitales se mettent au repos progressivement (la respiration, la température de notre corps, le pouls, la tension artérielle, le tonus musculaire). À ce stade, les bruits environnants peuvent nous réveiller, notre sensibilité aux éléments extérieurs est toujours présente.

Le sommeil lent profond : à ce stade, notre activité cérébrale s’est fortement ralentie, les mouvements oculaires se stabilisent et les signes vitaux deviennent réguliers tout en se ralentissant. La récupération est favorisée au cours de cette phase. Plus notre activité cérébrale s’abaisse, plus notre sensibilité aux événements extérieurs diminue. Il est beaucoup plus difficile de nous réveiller. Pendant cette phase le somnambulisme et les terreurs nocturnes, peuvent apparaître.

Le sommeil paradoxal : Il s’agit ici, d’un processus paradoxal. Certaines zones cérébrales s’activent alors que d’autres restent totalement relaxées, voire comme paralysées. On observe des mouvements oculaires rapides, une température du corps qui varie, un rythme respiratoire et cardiaque qui s’amplifie, tout en constatant une immobilité musculaire dans les autres parties du corps. Les études ont montré qu’à 80%, les rêves se produisaient au cours de cette phase, il est toutefois bien de souligner qu’il peut arriver de retrouver des activités oniriques pendant le sommeil lent.

Chaque personne a son propre rythme et n’a pas les mêmes besoins. En moyenne nous dormons entre 6 heures et 9 heures. La National Sleep Foundation (NSF) a estimé le temps d’endormissement quotidien idéal par groupe d’âge et a réalisé un graphique affichant le volume horaire de sommeil approprié à chaque étape de la vie.

Quelles sont les conséquences du manque de sommeil ?

Le sommeil comme nous venons de le voir est essentiel pour favoriser une bonne santé physique et psychique. Et pourtant, 4 Français sur 10 déclarent souffrir d’un trouble du sommeil (source INSV / MGEN).

En 2015, 13,4% des Français ont consommé au moins une fois une benzodiazépine (rapport de ANSM). Ces molécules agissent sur le système nerveux central. Elles sont indiquées dans le traitement de l’anxiété, des troubles sévères du sommeil et de l’épilepsie.

Le manque de sommeil peut engendrer des déséquilibres, par exemple :

• irritabilité, agressivité
• fatigue physique avec risque d’endormissement
• manque de productivité
• troubles intellectuels
• désorientation temporelle
• surpoids, compensation alimentaire
• augmentation du risque de diabète
• consommation de caféines, de tabac, etc..
• risque cardiovasculaire, hypertension
• désorganisation cognitive
• troubles visuels
  etc. …

La sophrologie peut-elle aider à préserver une bonne qualité de sommeil ?

Avant toute chose il est important de rappeler qu’il est essentiel de consulter un médecin lorsque des troubles du sommeil se développent de façon chronique. La sophrologie peut apporter des réponses complémentaires et préventives, mais ne se substitue pas au suivi médical qui doit être mis en place.

Les troubles du sommeil passagers sont souvent liés à un stress, une surcharge temporaire, des ruminations, des pensées focalisés sur une problématique, des soucis divers et variés, de l’anxiété, etc.

Les techniques proposées par le sophrologue permettent d’apprendre à :

• se détendre, se relâcher
• abaisser son niveau de vigilance
• mettre à distance son stress, son anxiété
• mieux se comprendre, se connaître
• stimuler l’écoute corporelle
• positiver
• respecter ses différents rythmes
• lâcher prise
  etc. …

Et tout ceci dans le but de favoriser le repos … Un repos qui ouvrira des perspectives journalières avec bien plus d’enthousiasme.